La question peut faire sourire, vu qu’à Pélissanne les arbres disparaissent petit à petit, sans être remplacés ou de manière si décevante. Le Parc Maureau a été amputé au profit de la médiathèque, on a coupé des arbres dans le parc Saint Martin, tout le long de la nouvelle école de la gare, au foyer rural, devant les locaux de l’Escale. L’enclos Peller est menacé par la construction d’une centaine de logements. Il ne se passe pas une semaine sans que des arbres disparaissent et que le goudron s’étale dans notre ville.
Dans ces conditions comment faire de Pélissanne une ville éco-responsable ?
Il faut donner la possibilité et l’envie aux gens de faire l’effort qui s’avère indispensable pour l’avenir de notre planète. Cela passe en premier lieu par une sensibilisation auprès des enfants : leur apprendre à avoir les bons gestes, à trier les déchets, à jardiner, à réparer, à cuisiner, à manger sainement. Cette démarche peut s’inscrire dans le milieu scolaire, en transformant les écoles de la ville en éco-écoles[1].
Pour sensibiliser plus largement, la projection de films documentaires est un bon support. Mais elle doit être étayée par des ateliers, des débats, des conférences. Il faut aborder toutes les facettes du sujet et faire avancer les cheminements personnels.
Les déplacements doux doivent être facilités par l’aménagement de trottoirs et de pistes cyclables.
Des chemins piétonniers doivent faciliter et rendre attractive la venue en centre- ville, sans voiture, depuis les nombreux parkings qui existent en périphérie.
Une réflexion écologique doit être menée en amont de tout projet de réaménagement et de construction de bâtiment public (isolation, éco matériaux, végétalisation, panneaux solaires, bâtiments à énergie positive, etc…).
La gestion des déchets doit être repensée avec une augmentation des bacs de tris et avec la mise en place de composteurs collectifs (cf. le collectif poubelles jaunes).
La création de jardins partagés peut permettre à tous de renouer avec la nature. Elle favorise le lien entre les agriculteurs, les jardiniers, et toutes les bonnes volontés attachés au respect de la nature, fondement de la démarche écologique.
Aujourd’hui tout le monde s’accorde à reconnaître que les enjeux environnementaux sont primordiaux. Il en va de l’avenir de tous. Les petits gestes du quotidien ne suffisent plus et doivent être maintenant relayés par les pouvoirs publics. L’aménagement urbain et les animations municipales doivent favoriser des comportements respectueux de l’environnement.
[1] Zoom sur les éco-écoles https://www.eco-ecole.org https://www.ademe.fr/expertises/developpement-durable/education-developpement-durable/lancer-demarche-developpement-durable-sein-etablissement/devenir-eco-ecole-eco-college-eco-lycee