Depuis la révolution industrielle notre économie fonctionne à 80 % avec de l’énergie fossile (gaz, charbon, pétrole[1]). Or, ce sont eux qui sont principalement responsables du réchauffement accéléré de la planète à travers l’extraction, la production, la fabrication et la consommation de produits dérivés (essence, plastique, cosmétique, …).
Quelques chiffres suffisent pour comprendre les bouleversements climatiques à venir :
- Pendant l’ère glaciaire, la température moyenne sur la terre était de 10 °C
- Durant l’ère inter-glacière, c’est à dire depuis 10 000 ans et jusqu’à ce jour, la température moyenne est de 15°C
- Le GEC prévoit que si rien n’est fait, en 2100, la température moyenne sur terre aura 5°C de plus soit 20 °C
Si les écosystèmes peuvent s’adapter sur 10 000 ans à une hausse de 5°C, il est inconcevable que ceux-ci soient en mesure d’absorber une augmentation de 5 °C en seulement 100 ans !!!
En France, les secteurs participant le plus au réchauffement climatique sont
- les transports pour 20 %
- l’agriculture à raison de 15 %
- puis presque au même niveau le secteur industriel.
Nous devons prendre conscience
– que les activités humaines sont très largement responsables du réchauffement donc il est impératif d’agir dessus
– qu’il ne faut pas dépasser une augmentation de la température de 2 ° C au 21ème siècle, faute de quoi on ne maitrisera pas les changements climatiques ;
– qu’au-delà de + 5° C, l’emballement des phénomènes climatiques est inconnu et s’annonce désastreux pour l’avenir de l’humanité.
Les impacts physiques du réchauffement se font déjà ressentir
- au niveau de l’hydrosphère entraînant des modifications des courants océaniques et des catastrophes naturelles
- au niveau de la biosphère provoquant la disparition de nombreuses espèces,
- au niveau de la cryosphère produisant la fonte de l’antarctique, des glaciers, la montée des eaux,
- à la surface de la terre avec la désertification/inondation causant famine et migration.
Mais il n’est pas question de se morfondre et de se figer dans une attitude de panique ; il ne faut pas être défaitiste car il est POSSIBLE d’AGIR MAINTENANT pour inverser la tendance.
Mais pour cela nous devons agir ensemble, pour la beauté de ce monde, pour nous et nos enfants.
[1] concernant le pétrole, le pic de réserve disponible est dépassé depuis 2006 !
